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Network Spinal Analysis / Stress et physiologie
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Stress, cortex préfrontal et efficience neurologique
Lorsqu'un traumatisme est trop important, ou qu'une situation stressante intervient à un moment où nous ne l'attendions pas, le cerveau ne peut faire face. Il se « déconnecte *» et laisse les tensions s'accumuler dans les tissus du corps, en attendant de se retrouver dans une situation où il est plus en sécurité pour reprendre le dessus et permettre la guérison. Ce mécanisme est brillant à court terme, mais extrêmement néfaste à long terme. Malheureusement, dans notre vie quotidienne, il est activé des dizaines, voire des centaines de fois par jour, et nous prenons rarement le temps de mettre notre organisme dans une physiologie propice à la guérison. Petit à petit, cette énergie accumulée sous forme de tension commence à perturber et parasiter le bon fonctionnement de notre organisme.

Prenons un exemple concret pour mieux illustrer ce concept.
Imaginons que vous arriviez au bureau un matin et que vous avez à votre disposition 15 minutes pour consulter vos e-mails avant de réaliser vos projets. En ouvrant votre boîte électronique, vous constatez avec horreur que vous avez 100 messages, tous importants. Vous en consultez 10, puis créez un fichier « e-mails à lire » dans lequel vous placez les 90 e-mails restants en pensant les ouvrir plus tard.

Le lendemain, même scénario. En plus du fait que vous n'avez pas eu le temps de lire les 90 messages restants du jour précédents, vous en avez 100 nouveaux. Vous en lisez 10 et placez les 90 restants dans votre fichier, où vous avez désormais 180 messages à lire. Troisième jour, vous avez à nouveau 100 e-mails à lire. Vous avez le temps d'en consulter 10. Et placez les 90 restants dans votre fichier, dont le total atteint désormais 270 e-mails non lus.

Seul problème : votre fichier ne peut en contenir que 200. 70 messages sont donc « effacés » du fichier. Pour vous ils n'existent plus. Ils sont pourtant quelque part dans votre disque dur. Non seulement vous avez perdu leur trace (et ils contenaient peut-être un message important !), mais ils utilisent désormais également de la mémoire, ce qui peut, à la longue, diminuer les capacités de votre ordinateur.

Notre organisme fonctionne de la même manière. Lorsque le cerveau est surmené par un traumatisme trop important, ou par l'accumulation de situations stressantes répétitives, aussi bénignes qu'elles puissent paraître, le cerveau envoie les informations contenues dans le traumatisme ou dans la situation stressante dans les tissus de l'organisme, qui les stocke sous forme de tensions. Si la plupart du temps le cerveau reste conscient des tensions accumulées - bien qu'il n'ait jamais le temps de les dissiper - il perd parfois la trace de certaines tensions qui restent dans le système, mais qu'il est incapable de reconnaître.

Pire encore, un véritable cercle vicieux s'installe. Les tensions incrustées dans les tissus sont une charge allostatique pour l'organisme. Elles activent et perpétuent de manière chronique la réponse du stress au sein de l'organisme. A la longue notre corps est constamment baigné d'hormones du stress, au point d'en faire parfois des overdoses.

Les hormones du stress ont un effet délétère sur le cerveau.
Par exemple, elles vont affecter les zones liées à la mémoire, comme l'hippocampe. Elles sont en fait si néfastes que ces tissus « rétrécissent » littéralement.

Un autre effet particulièrement dangereux de la réponse du stress est quel diminue l'afflux sanguin au cortex préfrontal, inhibant ainsi ses fonctions. Nous avons détaillé ce mécanisme dans notre article « Stress : une histoire de perception ».

Cette situation est particulièrement catastrophique, puisque le cortex préfrontal est la zone cérébrale qui permet, entre autres, de focaliser son attention.

L'organisme a donc perdu la conscience des tensions qu'il a placé dans les tissus, et pire encore, les zones neurologiques qui seraient capables de les retrouver en aidant à focaliser l'attention sur les différentes zones de l'organisme sont maintenant compromises.

Cliquez ici pour voir une image d'un cortex préfrontal normal et d'un cortex préfrontal en situation de défense (PDF)


La beauté du Network Spinal Analysis est qu'il permet d'envoyer un message direct au cerveau qui va interrompre ce cercle vicieux. En touchant, avec le bon timing et la bonne quantité de force, une Spinal Gateway, le praticien signale au cerveau qu'il se trouve dans une situation de sécurité. La réponse de stress est interrompue, l'organisme entre en physiologie de croissance, le flux sanguin au cortex préfrontal augmente, et ce dernier peut commencer à focaliser son attention vers l'intérieur. Le cerveau a désormais l'occasion de repérer les tensions accumulées et de les dissiper. Mieux encore, au niveau 2 des soins, l'organisme apprend à utiliser ces mêmes tensions qui l'altéraient et à les transformer en source de carburant pour la guérison.


Les informations contenues sous formes de tensions affectent l'efficience neurologique.

Dans notre métaphore sur l'accumulation d'e-mail, nous avons dit que ces e-mails « oubliés » dans le disque dur commençaient à prendre de la place ; ils accaparent inutilement de la mémoire. En conséquence, à la longue, la performance de l'ordinateur en est affectée.

Bien que les mécanismes ne soient pas encore très clairs, il en est de même au sein de notre organisme. Les tensions accumulées dans les tissus affectent ce que l'on appelle l' « efficacité neurologique ». Pour effectuer la même action, un organisme qui a des tensions accumulées et un cortex préfrontal inhibé utilisera beaucoup plus d'énergie neurologique qu'un organisme sain.

Une petite étude réalisée à l'Université de Californie à Irvine laisse suggérer que le Network Spinal Analysis améliore l'efficacité neurologique.

Cliquez ici pour voir l'amélioration de l'efficacité neurologique cérébrale après un ajustement Network (PDF)



*La « déconnexion » n'est pas physique. Pour comprendre, utilisons un exemple simple. Il vous est très certainement arrivé de connecter une imprimante à votre ordinateur. Il arrive parfois que l'ordinateur n'arrive pas à la reconnaître. Bien que la connexion physique par le câble soit faite, la connexion entre le logiciel de l'ordinateur et celui de l'imprimante ne se fait pas.





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Dr. Yannick Pauli, Chiropraticien  |  Av. Vinet 19, 1004 Lausanne  |  tél: 021 646 52 38 - info@neurofit.ch