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Chiropratique et scoliose
a-t-il une corrélation entre la scoliose et la subluxation vertébrale ?

Chaque année depuis qu?il a 6 ans, John rendait visite à sa famille en Indiana pendant ses vacances d?été. Il travaillait à la ferme pendant deux mois puis rentrait chez lui. L?année de ses 8 ans, John et son cousin jouaient dans la grange et il tomba d?un tas de foin. Il tomba si fort sur son côté droit qu?il en eut le souffle coupé. Parce qu?on leur avait interdit de jouer dans la grange, les deux enfants ne dirent rien. Après plusieurs minutes, John était debout et recommença à jouer.

J?ai rencontré John pour la première fois quand il avait 11 ans. Il avait développé un scoliose classique de Distortion No 3. Il y avait une courbe primaire dorsale gauche de 20 degrés, une courbe secondaire lombaire de 13 degrés et une courbe tertiaire cervicale de 12 degrés. John commença les soins chiropratiques et pour les 9 mois qui suivirent, il reçu des ajustements chiropratiques spécifiques pour corriger ses subluxations vertébrales et sa scoliose. Les résultats obtenus démontrent une réduction des courbes de la scoliose de 13/20/12 degrés (lombaire/dorsale/cervicale) à 3/4/4 degrés, ainsi que la réduction des subluxations vertébrales.

Beaucoup de personnes pensent que la scoliose est quelquechose qui se développe au hasard sans raison apparente. En fait, rien n?est plus faux. Selon les recherches faites par le Dr. Robert Mawhinnie, 85% des scolioses sont la conséquence d?un traumatisme latéral de la colonne vertébrale durant l?adolescence. La plupart de ces traumatismes vertébraux sont ignorés et même pas remarqués. La science a montré les dangers de croire que « ce n?est rien », car ces traumatismes vertébraux causent presque toujours des subluxations vertébrales. Sans traitement, une colonne subluxée guérit de manière incorrecte et peut croître de manière inadéquate, donnant ainsi lieu à une scoliose.

La scoliose n?est donc pas quelquechose qui se produit au hasard. La plupart des scolioses sont la conséquence de traumatismes vertébraux latéraux, de blessures vertébrales et de subluxation vertébrales.

SANDY :
Sandy, une jolie petite fille de trois ans, faisait du vélo ? ou devrais-je dire apprenais à faire du vélo ? sur le trottoir. Alors qu?elle essayait de touner, elle a glissé sur une bande de sable et s?est fait éjecter du vélo, par dessus le guidon, pour retomber sur son côté droit, le bras droit replié sous elle. Sandy s?est cassé le bras et elle a eu un plâtre pendant 7 semaines. Le bras cassé s?est guérit normalement et deux mois après son accident, Sandy recommençait à s?amuser avec son vélo, sans problèmes vertébraux apparents.

J?ai vu Sandy pour la première fois quand elle avait 9 ans. Elle fut envoyée à mon cabinet après les résultats d?un dépistage de la scoliose fait à l?école. Lors de la première consultation, nous avons fait notre examen traditionel et pris des radiographies. Elle souffrait d?une scoliose de type Distortion No2, avec une courbe dorsale gauche de 23 degrés et une courbe cervicale compensatoire de 9 degrés. Après 6 mois de soins, la courbe dorsale fut réduite à 4 degrés.

Un autre facteur important dans le développement ou l?aggravation d?une scoliose est le timing. Les changements hormonaux peuvent affecter la scoliose. Les deux périodes où les changements hormonaux sont suffisament importants pour affecter la scoliose sont la puberté et la grossesse. Pendant la puberté, les hormones donnent lieu à une plus grande souplesse des tendons, des ligaments et des muscles pour permettre la croissance. Pendant la grossesse, les hormones ont le même effet pour permettre au corps de s?adapter à la croissance du bébé.

DANIELLE
Danielle avait trois ans lorsque la voiture dans laquelle elle se trouvait avec sa mère s?est faite percuter sur le côté. Danielle fut emmenée en ambulance à l?hôpital. Après avoir fait tous les examens nécéssaires et pris de nombreuses radios, l?infirmière des urgences a dit à la mère de Danielle que cette dernière allait bien. Danielle ne s?est d?ailleurs jamais plainte ; alors sa mère n?y a plus pensé.

J?ai rencontré Danielle pour la première fois quand elle avait 10 ans et que sa mère l?avait amenée pour un check-up vertébral et un dépistage de la scoliose. Les résultats des examens ont révélé la présence de subluxations vertébrales de C1, C5, T11, T12, L4 et L5. J?ai aussi découvert une scoliose classique de Distortion No3. Il y avait une courbe rotatoire gauche de 6 degrés entre T10 et L3, une courbe latérale droite de 15 degrés de T4 à T10 et une légère courbe compensatoire dans la colonne cervicale. J?ai recommendé des soins à 2 fois par semaine. La mère a amené Danielle une fois toutes les 6 semaines.

Danielle est entrée en puberté juste après ses 11 ans. Un peu plus tard, j?ai remarqué que sa scoliose semblait s?aggraver et j?ai donc pris de nouvelles radios. Elles ont révélé une légère courbe cervicale, une courbe de 26 degrés entre T4 et T10, et de 20 degrés entre T10 et L3. J?ai donc commencé des soins plus spécifiques pour la scoliose. Après 6 mois, les courbes étaient comme suit : légère dans les cervicales, 18 degrés entre T4 et T10, et 20 degrés entre T10 et L3. La mère était très contente de la diminution des courbes et en a déduit qu?elle pouvait diminuer la fréquence des soins à 1 fois tous les deux mois. Les niveaux hormonaux se sont stabilisés à lâge de 15 ans chez Danielle. C?est à cet âge que sa scoliose s?est arrêtée de s?aggraver. Sa nouvelle scoliose était de : légère dans les cervicales, 19 degrés de T4 à T10 et 43 degrés de T10 à L3 ! J?ai mis Danielle sur un programme de soins de une fois par semaine et je suis content de dire que ses courbes sont maintenant : légère dans les cervicales, 12 degs de T4 à T10 et 29 degrés de T10 à L3, et qu?elles continuent de diminuer.

JOHN :
Vous souvenez-vous de John ? L?été de ses 13 ans, John est retourné à nouveau à la ferme de son oncle. Cette année-là John était plus grand et donc capable de faire plus de travaux physiques. Son travail était le suivant : ramasser une botte de fois sur sa droite, l?amener en face de lui et la placer sur un tapis roulant situé à sa gauche. Tout l?été, il a effectué ce mouvement qui consistait à se tourner/se baisser/se tourner/se baisser. A son retour, John est venu pour un ajustement. Nous avons pris de nouvelles radios et nous avons découvert que la rotation et la flexion constante avaient eu raison de sa colonne. Sa courbe dorsale qui était de 6 degrés avant les vacances était maintenant, trois mois plus tard, à 56 degrés ! Le stress répétitif sous forme de rotation et de flexion lui ont en fait prendre un coup.

John, Danielle et Sandy sont des examples d?enfants souffrant de scoliose causée par des traumatismes évidents. Danielle et John sont aussi des examples qui démontrent comment une augmentation du niveau hormonal à la puberté peut avoir un effet spectaculaire sur une scoliose qui est instable. En plus, John est un example classique de comment un micro-traumatisme constant peut aussi causer ou aggraver une scoliose.

Un autre example de traumatisme que l?on oublie souvent se passe autour de nous tous les jours. Nous avons tous vu à la maison, à l?école, au travail et même dans les grandes surfaces, un enfant porter, sur une seule épaule, un sac-à-dos plus lourd que lui. Ou alors, les deux courroies sont utilisées mais elles sont tellement mal réglées que le sac pend à la hauteur des hanches de l?enfant. Le sac se balance alors de droite à gauche quand il rebondit sur le bassin. Ces deux cas sont des examples de comment le sac ne doit PAS être porté.

Pour certains enfants, le fait de mal porter leur sac-à-dos ne fait pas de différence. Cependant, pour les enfants qui ont eu une blessure vertébrale que l?on n?a pas remarquée, pas traitée ou que l?on a juste ignorée et qui, par conséquent, s?est mal guérie, cela peut faire une grande différence.
Quand l?on ajoute à une colonne blessée et subluxée (avec des subluxations vertébrales) les micro-traumatismes créés par un mauvais port du sac-à-dos, ces enfants sont plus vulnérables aux forces qui mènent au développement d?une scoliose. Et comme si cela ne suffisait pas, il faut encore ajouter les changements hormonaux que l?enfant a, est entrain ou va expérimenter. Conséquence de tout cela : une scoliose qui s?aggrave.

Que vous ayez à faire aux micro-traumatismes chroniques d?un port incorrect du sac-à-dos, aux effets de la présence depuis des années de subluxations vertébrales et de subluxation dégénérative, ou à une combinaison des deux, il vous faut toujours prendre en considération, lors de examen initial et de vos radios, la corrélation entre la subluxation, la scoliose et les traumatismes ou les activités qui y ont contribués.

Références:


Scoliosis Manual by R.B. Mawhiney, D.C. 1982

Scoliosis Treatment Procedures in Chiropractic by R.B. Mawhiney, D.C. 1989

Scoliosis Diagnosis and Management by Rene Cailliet, M.D. 1975



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